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Leçon 13 : Une Eglise qui reste fidèle
22 - 28 Sept 2012
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Un amour sévère (2 Th 3.13-15) Jeudi 27 Sept.

D’après Mt 18.15-17, comment l’Eglise doit-elle traiter une personne qui a perdu son droit à être membre?

Réprimande et correction sont parmi les problèmes les plus délicats que puisse rencontrer une Eglise locale. Il arrive souvent que le membre égaré soft le frère, la mère, le fils, le cousin ou le meilleur ami d’un autre membre. Certains membres préfèrent ne jamais reprendre quiconque; d’autres préfèrent que l’on donne des sanctions sévères. Comment une Eglise peut-elle découvrir quelle est la volonté de Dieu au milieu de tant d’opinions opposées?

Il est suggéré dans Mt 18 une façon d’agir claire et simple. En premier lieu, une conversation privée entre l’offenseur et l’offensé. Le contexte indique que le pardon doit être l’objectif recherché lors de cette conversation, dans la mesure du possible (Mt 18.21-35). En second lieu, le membre offensé prend avec lui une ou deux personnes pour qu’il n’y ait pas de confusion possible entre ce qui se dit de part et d’autre. Ce n’est que lorsque ces deux étapes ont été soigneusement suivies que l’on remet le problème entre les mains de l’Eglise lors d’une réunion spéciale. Ensuite, si l’offenseur ne réagit pas à l’intervention de l’ensemble de l’Eglise, il doit être traité comme « un non-Juif et un collecteur des taxes » (Mt 18.17).

Voilà le problème. Que signifie traiter quelqu’un comme un non-Juif et un collecteur de taxes? Il y a au moins deux réponses. Jésus invitait peut-être l’Eglise à éviter l’offenseur comme la société dans laquelle il avait grandi évitait les païens et les péagers. Mais c’était peut-être aussi un appel à traiter le paria comme Jésus traitait les païens et les péagers (avec compassion et pardon).

Que disait Paul sur la façon dont l’Eglise devait discipliner les offenseurs? 2 Th 3.13-15.

Appliquer correctement Mt 18 et 2 Th 3 à notre vie contemporaine constitue un véritable défi. Il n’y a pas deux personnes semblables. Ni deux situations identiques. Dans certains cas, le pardon adoucit le cœur de l’offenseur et le réconcilie avec l’Eglise. Dans d’autres cas, un offenseur endurci ne réagira qu’à un amour suffisamment sévère pour le confronter aux conséquences et les gérer. C’est la raison pour laquelle la Conférence générale ne supprime jamais le droit à être membre. C’est aux Eglises locales, où l’offenseur est bien connu, qu’il appartient de gérer des questions aussi délicates.

Un amour sévère n’est pas de la maltraitance. D’après le verset 15, la personne que l’on reprend doit toujours être traitée comme appartenant à la famille d’Eglise. L’Eglise ne doit jamais oublier que l’offenseur est un frère « pour qui le Christ est mort » (Rm 14.15; 1 Co 8.11).

Quelle est votre expérience de la discipline d’Eglise? Comment l’Eglise peut-elle trouver l’équilibre entre confrontation et acceptation?


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