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Leçon 13 : Une Eglise qui reste fidèle
22 - 28 Sept 2012
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Travailler pour manger (2 Th 3.9-12) Mercredi 26 Sept.

Quel type de problème propre à l’Eglise de Thessalonique Paul devait-il affronter? 2 Th 3.9-12.

Dans ces versets, Paul montrait comment il avait appliqué la tradition, ce qu’il avait fait et dit en des circonstances spécifiques. Un groupe assez important de membres vivaient en paresseux (2 Th 3.6, 11, BFC). Paul avait mentionné ce problème dans sa lettre précédente, le traitant avec douceur (1 Th 4.11, 12; 5.14). Mais il utilisait ici un langage bien plus énergique.

En tant qu’apôtre, Paul aurait pu demander à l’Eglise de lui procurer un revenu, un logement et de la nourriture. Mais selon 1 Th, il avait voulu leur montrer l’exemple « en œuvrant nuit et jour » afin de ne pas être un fardeau pour eux (1 Th 2.9,). C’était de sa part un exemple d’amour. Mais d’après 2 Th 3.8, il avait également travaillé « nuit et jour » afin de montrer comment chacun devait prendre en charge ses propres besoins dans la mesure du possible.

Si Paul s’était contenté de montrer l’exemple, on aurait pu dire que la tradition n’était pas claire. Mais Paul avait également verbalisé cette question. Pendant le court séjour qu’il avait passé parmi eux, il avait souvent exprimé (comme l’impliquait le temps de l’imparfait. En grec) un dicton populaire à la façon d’un commandement: « Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus! » (2 Th 3.10)

Dans ce passage, Paul ne critiquait pas les efforts faits pour aider les gens démunis qui ne pouvaient veiller sur eux-mêmes. Jésus lui-même avait donné un puissant exemple de compassion vis-à-vis de personnes que les circonstances de la vie avaient laissées vulnérables ou sans ressources.

La cible des préoccupations de Paul était au contraire un groupe de membres délibérément oisifs. C’était des agités, qui n’avaient de cesse de s’occuper des affaires d’autrui plutôt que des leurs (2 Th 3.11). Comme certains philosophes de l’Antiquité, ces croyants préféraient une vie confortable à une vie de labeur. Peut-être passaient-ils leur temps à discuter de théologie ou à critiquer le comportement d’autrui au lieu de gagner leur vie. Paul leur enjoignait « dans le Seigneur Jésus-Christ » de suivre son exemple et de gagner le droit de parler en pourvoyant d’abord à leurs propres besoins (3.12).

N’est-il pas effarant que de si bonne heure dans l’histoire de l’Eglise, Paul ait eu à traiter autant de problèmes parmi les membres? Cela n’aide-t-il pas (notamment les nouveaux membres) à ne pas s’attendre à ce que nos Eglises soient remplies de croyants qui soient des saints parfaits? Plus important encore, comment être une force positive dans notre Eglise locale malgré nos fautes et nos faiblesses?


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