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Leçon 03 : Les sacrifices
12 - 18 Oct 2013
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Une vie pour une autre Mercredi 16 Oct.

Lisez Lv 17.10, 11. Quel rôle Dieu attribue-t-il au sang?

Dans un passage où Dieu recommande aux Israelites de ne pas manger de sang, Il propose une explication intéressante à cette interdiction: le sang est l’équivalent de la vie et Dieu a fait du sang sacrificiel la rançon de la vie humaine. Une vie, représentée par le sang, est offerte en rançon pour une autre. Le principe de substitution, devenu explicite sur le mont Moriya quand Abraham a offert le sang du bélier à la place du sang de son fils, est profondément ancré dans les exigences légales de Dieu à l’égard d’Israël.

Comme dans Gn 22, Dieu montre que c’est lui qui procure les moyens de l’expiation. En hébreu, l’expression « c’est moi » — « c’est moi qui l’ai placé pour vous » (Lv 17.11) est également emphatique. Nous ne pouvons offrir nous-mêmes la rançon. C’est à Dieu de le faire.

Cette notion est différente dans les autres religions qui font appel à des sacrifices. Dans la Bible, ce n’est par l’être humain qui s’approche de Dieu et sait comment l’apaiser; c’est plutôt Dieu qui procure à l'être humain le moyen d’entrer en sa sainte présence. Et, en Christ, il pourvoit lui-même au sang de la rançon.

Lisez 1 S 15.22; Mi 6.6-8. Quels sont certains des risques du système rituel?

Il n’a jamais été dans l’intention de Dieu que le service sacrificiel remplace l’attitude du cœur; au contraire, les sacrifices devaient ouvrir le cœur du fidèle au Seigneur. Quand on perd de vue le fait que les sacrifices exprimaient la relation spirituelle entre Dieu et l’être humain et qu’ils portaient l’attention sur un sacrifice plus grand, Jésus-Christ, on a tendance à considérer le rituel sacrificiel comme un moyen d’expiation automatique. En dehors des sacrifices, Dieu veut que notre cœur soit intègre à ses yeux (Ps 51.18, 19). Les prophètes israélites accusaient constamment le peuple de manifester une fausse piété et l’exhortaient à agir « selon l’équité », à aimer « la fidélité » et à marcher « modestement » avec leur Dieu (Mi 6.6-8; cf Es 1.10-1 7,).

Dans quelle mesure le danger exprimé ci-dessus nous guette-t-il? Pourquoi avons-nous du mal à réaliser que nous agissons peut-être exactement comme les anciens Israelites! Comment éviter une telle erreur?

 

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